Une particularité des maisons autrichiennes en général, et des hôtels en particulier, il n’y a pas de volets aux fenêtres. Pour obtenir une obscurité relative dans les chambres, il faut tirer des rideaux qui sont plus ou moins épais et sont donc susceptibles de laisser passer la lumière. Une seule solution pour dormir : fermer les yeux !
Bien que nous soyons sur le même fuseau horaire, ici le jour se lève et se couche plus tôt qu’en France. Ainsi, hier soir, à 22 heures, il faisait nuit noire. Fatigués comme ils étaient, les cyclos ne s’en sont sans doute pas aperçu.
Autre particularité locale : presque pas de terrain de camping. D’ailleurs, il semblerait que le « sauvagisme » soit peu apprécié par les autochtones. Hier, tandis que nous préparions le pique-nique, une voiture, conduite par une femme s’est arrêtée un assez long moment pour nous observer. Puis, au moment de repartir, elle nous a fait un geste que nous avons jugé plutôt hostile.
Il est vrai que les Gasthof, (auberges) foisonnent dans les moindres villages. Si on ajoute que le prix de la demi-pension est aux alentours de 50 €, avec dîner et petit déjeuner très copieux … ceci peut expliquer cela.
Ce matin, changement de temps. Le départ s’est effectué sous un ciel très couvert, et au fur et à mesure que nous prenions de l’altitude, la pluie s ‘est intensifiée, pour être vraiment battante en fin de matinée. Le pique-nique, s’est résumé à un engloutissement rapide de sandwiches tellement les cyclos étaient trempés et grelottants. Ils semblaient tous atteints de la maladie du « Père qui sonne » (Parkinson).
La pluie s’est arrêtée juste avant l ‘arrivée à l’étape vers 14h45. Dommage, l’hôtel n’ouvre qu’à 16 heures ! Les cyclos profitent du temps libre pour nettoyer leur monture.
Jean-Yves § Etienne
Démarrage sous quelques gouttes de pluie mais rien de bien méchant. L’aubergiste m’avait prévenu : demain il va pleuvoir. C’est vrai que droit devant nous les crêtes de la montagne sont noyées dans les nuages. Faux plat montant jusqu’au col Twenger-Talpass (1381m) ; puis la pente s’accentue pour atteindre le col Radstädter-Tauern (1742m). Il commence à pleuvoir, et rapidement, cela devient une vraie pluie d’orage ; ce qui nous oblige à faire la descente avec prudence. La température est supportable tant que nous ne sommes pas trempés. Cette pluie ne cessera pas jusqu’au pied du col Dietner Sattel(1357m). Roland crève à l’arrière ; il n’a pas vu un trou noyé dans une flaque d’eau. A l’abri d’un porche d’entrée de maison on répare. A l’amorce du col, la pluie ne nous permet pas de retirer les kways. C’est trempé par la pluie et par la sueur que nous parvenons au sommet où nous attendent des sandwichs préparés par nos amis assistants. On grelotte de froid, aussi on apprécie de changer quelques vêtements. Nous repartons frigorifié. Dans la descente, nous sommes tous volontaires pour faire l’option : l’ascension du col de Filzensattel (1290m). C’est un bon moyen de nous réchauffer, d’autant plus que la pluie a enfin cessée.
Bien que arrivé très tôt à l’hôtel, je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de cyclos dans les rues à visiter le village de Taxenbach
Rémi
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