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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 08:11

 

Une particularité des maisons autrichiennes en général, et des hôtels en particulier, il n’y a pas de volets aux fenêtres. Pour obtenir une obscurité relative dans les chambres, il faut tirer des rideaux qui sont plus ou moins épais et sont donc susceptibles de laisser passer la lumière. Une seule solution pour dormir : fermer les yeux !

Bien que nous soyons sur le même fuseau horaire, ici le jour se lève et se couche plus tôt qu’en France. Ainsi, hier soir, à 22 heures, il faisait nuit noire. Fatigués comme ils étaient, les cyclos ne s’en sont sans doute pas aperçu.

Autre particularité locale : presque pas de terrain de camping. D’ailleurs, il semblerait que le « sauvagisme » soit peu apprécié par les autochtones. Hier, tandis que nous préparions le pique-nique, une voiture, conduite par une femme s’est arrêtée un assez long moment pour nous observer. Puis, au moment de repartir, elle nous a fait un geste que nous avons jugé plutôt hostile.

Il est vrai que les Gasthof, (auberges) foisonnent dans les moindres villages. Si on ajoute que le prix de la demi-pension est aux alentours de 50 €, avec dîner et petit déjeuner très copieux … ceci peut expliquer cela.

Ce matin, changement de temps. Le départ s’est effectué sous un ciel très couvert, et au fur et à mesure que nous prenions de l’altitude, la pluie s ‘est intensifiée, pour être vraiment battante en fin de matinée. Le pique-nique, s’est résumé à un engloutissement rapide de sandwiches tellement les cyclos étaient trempés et grelottants. Ils semblaient tous atteints de la maladie du « Père qui sonne » (Parkinson).

La pluie s’est arrêtée juste avant l ‘arrivée à l’étape vers 14h45. Dommage, l’hôtel n’ouvre qu’à 16 heures ! Les cyclos profitent du temps libre pour nettoyer leur monture.

 

Jean-Yves § Etienne      

 

Démarrage sous quelques gouttes de pluie mais rien de bien méchant. L’aubergiste m’avait prévenu : demain il va pleuvoir. C’est vrai que droit devant nous les crêtes de la montagne sont noyées dans les nuages. Faux plat montant jusqu’au col Twenger-Talpass (1381m) ; puis la pente s’accentue pour atteindre le col Radstädter-Tauern (1742m). Il commence à pleuvoir, et rapidement, cela devient une vraie pluie d’orage ; ce qui nous oblige à faire la descente avec prudence. La température est supportable tant que nous ne sommes pas trempés. Cette pluie ne cessera pas jusqu’au pied du col Dietner Sattel(1357m). Roland crève à l’arrière ; il n’a pas vu un trou noyé dans une flaque d’eau. A l’abri d’un porche d’entrée de maison on répare. A l’amorce du col, la pluie ne nous permet pas de retirer les kways. C’est trempé par la pluie et par la sueur que nous parvenons au sommet où nous attendent des sandwichs préparés par nos amis assistants. On grelotte de froid, aussi on apprécie de changer quelques vêtements. Nous repartons frigorifié. Dans la descente, nous sommes tous volontaires pour faire l’option : l’ascension du col de Filzensattel (1290m).  C’est un bon moyen de nous réchauffer, d’autant plus que la pluie a enfin cessée.

Bien que arrivé très tôt à l’hôtel, je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de cyclos dans les rues à visiter le village de Taxenbach

                                                                                                            Rémi

 

 

 

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 08:09

 

Très beau temps ce matin au départ de Reichenfels. Nos hôtes, très sympathiques et toujours à notre écoute, sont venus se faire photographier avec les cyclos. Leur fils est étudiant à Lyon avec pour projet de devenir professeur de français-allemand.

Pour nous, les accompagnateurs, nous avons pu faire les achats pour le pique-nique sur place : le magasin ouvrait dès 7 heures.

D’ailleurs, depuis le début de cette randonnée, nous n’avons jamais eu de souci pour demander le petit déjeuner à 7 heures, ce qui n’est pas le cas partout (en particulier en France). Nous pensons même qu’une heure plus matinale aurait été possible…

C’est important pour les cyclos, cela leur permet de rouler « à la fraîche »           et de faire un maximum de kilomètres avec des températures supportables.

Aujourd’hui, il fait chaud et l’ascension du Hochrindl Alp a joué un tour à notre amie Denise. « Je voyais Jocelyne sur le bord de la route, nous a-t-elle raconté, elle attendait et quand je me suis approchée plus prêt, j’ai vu une vache …J’ai cru à une hallucination … »

Cela a été l’occasion pour nos grands randonneurs de nous expliquer les visions fantastiques qu’on peut avoir quand la fatigue chatouille l’organisme.

Pourtant, le plat de résistance est à venir : l’ascension des 9 km du Turracherhöhe et ses pentes jusqu’à 23% d’après la carte Michelin ou 25% d’après la carte Blay Foldex … De toutes façons ce sera dur… Comme tous les jours, plus peut-être aujourd’hui, la bière de l’arrivée sera la bienvenue !

 

Jean-Yves § Etienne      

 

Hier soir, au débriefing ; j’ai lu la phrase du créateur de cette randonnée concernant l’étape d’aujourd’hui : « Encore sous le charme des premières étapes ; le Turracherehöhe se dressera devant vous avec ses 23 et 26% ; pour le franchir vous devrez faire preuve d’humilité sachant que vous n’êtes qu’au début du raid ». Cette phrase a surement tournée dans la tête des cyclos ; en tout cas dans la mienne ; d’autant plus que ce raidard est en fin de journée. La 1ère montée est interrompue par l’option du col Bishofeck (1337m) ; heureusement car les pentes du col Klippitzstori (1644m) sont entre 12 et 15%. Jean le grimpeur est toujours en premier, suivi de Lionel, Gilles, Paul, Roland, Denise, Noël et Rémi. Noël et Rémi se partagent la dernière place selon les cols. Ces deux là se ménageraient-ils ? : stratégie pour les jours à venir ? qui sait ? Je crois plutôt que, comme les autres, ils font ce qu’ils peuvent. Dans la descente du col suivie des 40 km dans la vallée, Lionel, toujours très généreux nous emmène sans nous demander de le relayer. Au pied du Hochrindl Alpi (1520m) il fait très chaud et les bidons sont vides. J’appelle Etienne qui m’informe qu’ils sont au sommet. Oh! la montée va être pénible ; heureusement, il y a un petit torrent qui nous permet de remplir les bidons. Là haut le pique-nique nous attend : en entrée, des pâtes cuites la veille par nos deux inséparables avec jambon, chips et salade de fruits. Oui, mais ce Turracherhöhe nous taraude l’esprit. Et bien nous y voilà à pied d’œuvre. Un panneau nous indique une pente à 23% ; ce n’est donc pas une blague. Humilité, ce mot me revient à l’esprit en permanence, pendant les 5 premiers km de l’ascension. Ah oui, droit devant, je vois un mur ; Jean le grimpeur zig-zag sur la route. Il va même mettre pied à terre, incapable de passer cette pente avec son développement trop grand. Comment je vais faire pour passer avec mon 30x27 ? Finalement çà passe debout sur les pédales, d’ailleurs, si on s’assoit, le vélo se cabre. Eh bien, je crois que je n’ai jamais passé une telle pente avec mon vélo route. Les GPS indiquent 26% dans certains passages. Cela va marquer les mémoires des cyclos.

Descente à vive allure pour certains et, vent de face, nous rejoignons notre hébergement. Les visages commencent à porter la trace de fatigue.

Mais le pot de St Paul et l’anniversaire de Jocelyne effacent la lassitude

Rémi

 

 

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 18:35

Hier, au Gasthof Bernthaler de Deutschfeistritz, nous étions comme des coqs en pâte : chambre individuelle avec toilettes et salle de bain privatives et lit carré de 2 mètres de côté. Le tout d’une propreté remarquable. Les ronfleurs ont pu dormir tranquille sans être réveillés par un copain à la prise de sommeil plus lente.

La dame d’accueil qui assurait la réception, la restauration, le service et tutti quanti, bien que seule la plupart du temps, était à notre disposition pour répondre à nos interrogations même si la barrière de la langue limitait les échanges.

Ce matin, départ sous le soleil, avec une température autour de 15°C Les quelques nuages se sont dispersés pour laisser apparaître les cimes de plus en plus distinctement.

Les paysans sont très occupés à faucher, faner, et entasser le foin sur des cordes tendues entre des piquets ou même sur les piquets eux-mêmes. Mon camarade Jean-Yves me dit qu’en Anjou, cela s’appelle des « veilloches ».

Le pique-nique, dans la descente du Strassegg, après une montée de 13 km avec des pentes entre 15 et 18% et un final de 3 km sur terre battue, a été très apprécié par nos cyclos. Le soleil et l’herbe verte et tendre appelaient à la sieste … Ce que fit l’un d’entre eux dont nous tairons le nom mais que tous connaissent …

Les nombreuses forêts, pas totalement plantées de résineux, approvisionnent une multitude de scieries installées dans la vallée…

Très belle journée.

                                                                                    Jean-Yves § Etienne

 

Mes amis accompagnateurs ont parfaitement résumé la journée. Le groupe a d’abord un peu flâné le matin en direction du 1er col le Ruppbauernhöhe (494m). Pour traverser la ville de Köflach, nous avons dû jongler avec les nombreuses pistes cyclables; qui, comme en France, se terminent souvent en queue de poisson. Heureusement, nos GPS avec itinéraire enregistré nous aident énormément pour trouver les directions. Au 50ème km nous voilà au pied de la seule grande difficulté de la journée ; l’ascension du Galberg-Sattel (1547m). L’itinéraire officiel nous fait passer par une petite route très pentue qui se termine par quelques km de terre battue et nous arrivons au sommet de l’Altes Alhauss (1648m). En arrivant sur ce chemin ; traînant ma carcasse à l’arrière du groupe, je me demande si je ne me suis pas trompé lorsque j’ai préparé l’itinéraire sur OpenRunner. Que vont penser mes copains ?… Après vérification, il n’y a pas d’erreur, c’est le bon itinéraire. Le col Galberg-Sattel (1547m) est plus bas, sur une route bitumée. Nous descendons vers le 3ème col à vive allure, le Birkerhöhe (1083m) ; certains se sont fait plaisir. Nous continuons la descente sur une route qui surplombe une vallée magnifique en nous arrêtant quelques fois pour faire des photos. Pour le dernier col l’Obdacher Sattel (955m), je demande à l’équipe de ralentir car je crains d’arriver trop tôt à l’hébergement. Nous terminons par une piste cyclable qui nous sort d’une route à circulation infernale. Pause photo sur un petit pont de bois et nous arrivons à l’hôtel vers 14h30. Accueil très sympathique par le responsable. Là, Noël, très heureux de sa journée, offre une tournée de bière générale.

                                                                                                                        Rémi

 

 

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 15:35

Quelques mots sur les autoroutes allemandes et autrichiennes. Comme dit mon camarade Jean-Yves : « On ne peut pas tout avoir ! »  Certes, ici les autoroutes sont gratuites, mais le revêtement n’est pas toujours de bonne qualité, quant aux aires de repos et stations de carburant … il vaut mieux prévoir pipi et plein du réservoir avant de s’engager. Les esprits critiques diront qu’il est toujours possible de sortir de l’autoroute pour aller dans un village proche ! Ce qui est vrai.

Enfin, il faut compter avec les norias de semi-remorques immatriculées en Roumanie, Bulgarie, Hongrie voire Turquie qui, semble-t-il, traversent l’Europe. A quand le ferroutage ?

Départ, ce matin avec un temps beaucoup plus propice au pédalage : température autour de 13° et ciel très légèrement couvert. De magnifiques paysages avec une herbe dont la verdeur est incomparable. Des villages coquets souillés par aucun détritus ou véhicules garés n’importe comment.

Le revêtement des routes secondaires va du meilleur au pire. Pour nous, dans le véhicule, cela n’a pas trop d’importance, mais pour nos camarades cyclos, il leur faut être extrêmement vigilant.

Nous avions choisi le sommet du col du Strassegg pour pique-niquer… mais les Autrichiens sont très respectueux de leur environnement et l’un d’entre eux est venu pour nous déloger ; c’est, du moins ce que nous avons compris. Il devait penser que nous nous installions en camping sauvage. Après force explications, plus avec les mains qu’avec la parole, il a saisi que nous partions aussitôt le pique-nique terminé.

Nous avons eu des nouvelles de Didier : l’opération s’est bien passée et il devrait rejoindre son domicile dans quelques jours.

Très bonne journée pour nous.

                                                                                                Jean-Yves § Etienne

 

Photo de l’équipe au départ de l’hôtel et c’est parti pour la 2ème étape. Quelques contestations sur la direction empruntée mais rapidement jugulée par le coup de gueule du chef : «Je vous dis que c’est par-là ! Ah mais c’est qu’ils voudraient tous avoir raison. Dès les 1er km, on attaque un col le « Plaffensattel-haus (1372m) » avec beaucoup de passage entre 10 et 15%. Dès le matin, nous prenons une grosse suée pour parvenir au sommet. Mais là, ce n’est pas terminé, il y a l’option pour monter jusqu’au BIG « Sthuleck (1782m). Encore une fois, l’accès se fait par un chemin non bitumé ; cela décourage Jean, Noël et Gilles. C’est à 5 que nous irons faire ce BIG : Paul, Denise, Lionel, Roland et Rémi. De retour au col où nous attendent les 3 autres, nous nous lançons dans une descente de 40 km emmenés par Lionel. Au 65ème km les GPS ne sont pas d’accord ; 4 nous font tourner à gauche, 1 nous emmène tout droit. On essai à gauche, puis au sommet d’une côte nous tombons dans un cul de sac ; demi-tour et nous repartons tout droit. Le « Strassegg (1163m) » n’est pas si facile. Encore une fois, je ferme la marche du groupe. J’ai du mal à me libérer du stress lié aux évènements des dernières 24h.

Là haut nos assistants ont trouvé un endroit de pique-nique superbe. Le pique-nique est comme d’habitude,  copieux et très bon. Bravo les gars malgré le problème de la langue, vous vous débrouillez super bien. La montée du Breitalm (1242m) casse les pattes, juste après avoir bien mangé. La haut les paysages sont magnifiques ; le passage au Teichalm (1195m) ne sera qu’une formalité. Le Rechberg (929m), dernier col de la journée est très roulant ; après le sommet, c’est de la descente et les plus costauds emmènent le groupe jusqu’à notre point d’hébergement.

                                                                                                            Rémi

 

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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 19:10

 

Aujourd’hui, on entre dans le vif du sujet !

Après 1600 km d’autoroutes françaises, puis allemandes et enfin autrichiennes, nos amis cyclos vont devoir pédaler ferme pour rejoindre la France !

Mauvaise nouvelle ce matin, il pleut ! Il ne fait pas froid, mais il pleut … et ce n’est pas bon pour le moral des troupes …

Mais, à l’ASPC Cyclo on est jeune et on y croit !

 

Pour nous, les accompagnateurs, pas d’approvisionnement à faire. Aujourd’hui c’est dimanche et les magasins sont fermés. Mais nous avions prévus et tout est dans le coffre.

 

A la sortie de Vienne, nous sommes appelés sur un portable : Gilles nous informe que Didier a chuté au franchissement d’une voie ferrée. Retour vers le groupe. En effet, Didier est très pâle et se plaint de sa hanche gauche. Appel des secours et transport à l’hôpital tout proche.

Nous l’accompagnons tandis que le groupe poursuit sa route suivi de la voiture de Jocelyne et Monique.

Notre allemand est nul et notre anglais guêre mieux ! Heureusement, une allemande, d’origine française sans doute sert de traductrice. C’est ainsi que nous saurons que Didier a une fracture nette du col du fémur sans déplacement, ce qui lui permettra de se déplacer avec des béquilles dès demain, mais après l’opération qui aura lieu cet après-midi.

Après lui avoir préparé un petit sac d’effets personnels, nous laissons notre camarade pour rejoindre le groupe de cyclos. Avant, il nous faut retourner au poste de police pour leur donner les dernières nouvelles et sans doute justifier leur déplacement de ce matin.

 

Nous ne retrouverons l’équipe presque à l’arrivée : Semmering

 

Beaucoup d’émotion pour cette première journée !

                       

                                                                                                Jean-Yves et Etienne

 

 

Départ du groupe à 8h de l’auberge de jeunesse, pas de chance, il pleut ; mais l’équipe est motivée et tous nous sommes heureux de prendre le départ pour cette grande aventure. La sortie de Vienne nous stresse un peu, la circulation, les pistes cyclables, les rails de tramway, les directions. Après 15 km, nous sommes presque sortie de la ville, vers 8h50, Paul qui emmène le groupe prévient : Attention Rail ! Paul passe, je passe, et j’entends badaboum derrière moi. Une chute, c’est Didier . Il ne se relève pas ; c’est surement grave. Après quelques minutes, nous pensons qu’il faut faire intervenir les secours, Didier souffre, et semble incapable de remonter sur le vélo. Je trouve un passant qui ne parle pas Anglais, mais comprend la situation ; il appelle la police… Voir la suite ci-dessus.

C’est un coup terrible pour notre ami Didier ; il se faisait une telle joie de participer à ce périple.

Pour moi la reprise est difficile, perdre un gars de l’équipe après 15 km, cela me coupe les jambes. Mais on sait tous que cela fait partie des risques de notre passion.

 

La rando doit continuer. Au 52ème le 1er col « Auf dem Hals(662m) » nous fait rentrer dans notre terrain de jeu : la montagne. Tout de suite, dans les montées, 2 groupes se constituent Lionel, Jean et quelques fois Gilles (sûr que Didier les aurait accompagnés) ; puis les 5 autres : Paul, Denise, Roland, Noël et Rémi. Arrivée à Semmering (1000m), il reste l’option : l’ascension d’un BIG : Le Sonwendstein (1501m). Après moins de 1 km, nous voilà sur un chemin non bitumé pendant 5km et pour terminer, le chemin est impraticable pour nos vélo de route. Rien n’arrête les chasseur de BIG, 7 cyclos sont allés au pied de l’émetteur TV ; Noël ayant préféré de rester à l’hôtel. Dans la descente, Jean crève à l’arrière, il inaugure le bal des crevaisons.

Ce soir, pendant le dîner nous avons tous une pensée pour notre ami Didier resté à l’hôpital près de Vienne.

                                                                                                                                                Rémi

 

 

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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 19:08

  Début de journée perturbée par une prise de courant allume cigare défaillante: le pique-nique dans les glacières est en péril. Bricolage intensif pendant le trajet (voir photo). Pique-nique sur l'autoroute juste avant la pluie. Dessert de Françoise, très apprécié, encore meilleur que l'an dernier. Arrivée à Vienne sous le soleil vers 14h 15.  Visite rapide avec le bus Vienne sigfhtseeing tour (2 circuits). Dîner dans une pizzeria avec un festival de pâtes... pour les pattes des cyclos demain.

  Le moral de la troupe est excellent.

 

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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 19:00

  Voyage sans encombre, bien arrivés en Allemagne au village campagnard de Büchenbach vers 18h. Hôtel correct, très bon restaurant. Et pour la suite... on est jeune et on y croit

 

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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 18:48

Ce soir, inauguration de notre périple Vienne Genève avec la participation des élus de la ville des Ponts de Cé:

  Jean Paul Pavillon, adjoint aux sports; Marithé Zeller, adjointe à la culture ainsi que les journalistes représentant le Courrier de l'Ouest et Ouest France. En soirée, Nicolas Cesbron des Cycles Cesbron est passé nous saluer.

Une présentation est faite du raid montagnard Vienne-Genève: 1825Km, 48 cols, 35000m de dénivelé avec en option 9 cols supplémentaires, pour les chasseurs de cols et de BIG.

Puis l'équipe de 13 personnes est présentée :

      - 9 Cyclos randonneurs : Denise, Lionel, Jean, Noël, Gilles, Paul, Didier, Roland, Rémi

      - 2 Accompagnateurs assitants: Etienne, Jean-Yves

      - 2 Accompagnatrices touristes et assistantes: Jocelyne, Monique (épouses respectives de Lionel et Jean)

 

La bande à Rémi de jeunes Papies et Mamies est agée de 60 à 70 ans.

 

Le matériel est embarqué dans nos 2 véhicules: Espace Renault tractant une remorque transportant 4 personnes et 4 vélos; Mini-bus Traffic Renault tractant une remorque transportant 9 personnes et 5 vélos. Jean-Yves et Etienne ont fortement oeuvré pour régler tous les petits problèmes de logistique et surtout, ils ont du trouver en dernière minute, une remorque de remplacement car celle de Jean-Yves initialement prévue s'est avérée défectueuse. Merci à tous les deux ainsi qu'à Paul pour l'aménagement des étagères à l'arrière du mini-bus.

 

Départ demain matin Vendredi 24 Juin à 6h. L'aventure commence......

 

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 14:47

Circuit de 141,5Km avec 1033m de D+ ce qui veut dire de nombreuses côtes dont le point culminant du Maine et Loire au sommet de la côte de Cossé d'Anjou (211m) et de St Georges des Gardes (210m). Encore une fois Paul nous a préparé un beau circuit sur Openrunner qu'il maîtrise parfaitement. Le fichier .gpx pour GPS extrait du parcours Openrunner est parfait. Nous sommes 9 au rendez vous de 7h30 au parking du stade: 5 Vienne_Genève (Gilles, Roland, Paul, Noël et Rémi) plus 4 copains venus nous accompagner (Jo, Jef, Camille et Alain). Allure modérée imprimée le plus souvent par Gilles et Alain. La côte de Cossé d'Anjou est toujours aussi longue et difficile alors que juste après, la côte de St Georges des Gardes semble plutôt plus facile. Je me sens des bonnes jambes et je coiffe Alain à la pancarte de l'entrée du bourg de St Georges des Gardes. Le petit jeune, Jef, pourtant sur ses gardes n'a pas pu réagir...

A mi-parcours, avec le vent favorable, Alain et Gilles aidés parfois de Rémi et Camille commencent à embrayer. Paul, responsable de la rando demande aux plus costauds de se calmer. Les Km défilent dans une ambiance de camaraderie que tous nous apprécions. De plus, pas de pluie, et la température un peu fraiche permet de minimiser la fatigue de l'organisme. Avant Chaudefonds sur Layon, Paul nous a déniché un petit raidard de 150m inconnu pour la plupart d'entre nous. Noël déraille en passant son triple plateau; il doit s'arrêter pour replacer sa chaine. Au sommet tout le monde attend Noël. Ah! la côte d'Ardenay, non!... le col d'Ardenay; le seul col du Maine et Loire culminant à 75m d'altitude. Je me méfie du petit jeune, comme je l'ai un peu charrié il pourrait placer un pétard. Il essaie le bougre mais son pétard est un peu mouillé et je peux le contrer sans problème.

On roule vers Rochefort sur Loire quand on entend Paul crier : à droite!... Ce n'est pas fini, on descend à St Aubin de Luigné, au niveau du Layon; donc pour en sortir, il va falloir monter la côte de Bellevue. Alain est décidé à faire un truc dans cette bosse, Gilles se cale dans sa roue, et moi dans la roue de Gilles. Alain emmène un gros braquet et accélère, Gilles peine à le suivre et fait un trou. Lorsque je double Gilles le trou est déjà de 10m et nous ne sommes qu'à mi-côte. Alain accélère encore et le trou s'élargit à plus de 50m. Sur la fin de la côte je prends moi aussi un plus grand braquet et je comble une partie de mon retard; mais, je ne reviendrai pas à moins de 25m. Alain sur cette bosse est le plus costaud.

Camille fait part de son manque de motivation: j'ai les jambes mais je n'ai pas envie. Je lui rétorque que son cas est normal, puisqu'il est dans la phase d'accoutumance de son nouveau statut de retraité. Cela l'a fait à d'autres avant lui. Soit patient Camille, c'est sur, tes jours de gloire à vélo reviendront.

Dans la côte des Forges, Alain emmène le groupe avec moi calé dans sa roue. Je mets une dent de moins dans les 100 derniers mètres pour faire le sommet. Tiens, Camille est là, je n'aurai pas du le rassurer celui là...

Nous rentrons aux Ponts de Cé vers 13h10; 145Km et 1125m de D+

Je suis plutôt satisfait de la condition physique des participants Vienne-Genève, on voit bien que tous nous sommes bien préparés. Noël notre vétérant s'est surement remis en confiance sur cette sortie car il a toujours été là à chaque sommet de bosses. 

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 16:21

Paul nous a concocté un parcours de 140Km avec un grand nombre de côtes; d'après Openrunner, il y a 1090m de D+. Départ à 7h30 du parking pour un groupe de 12 Cyclos. 7 Cyclos Vienne-Genève sont présents (Lionel, Jean, Denise, Noël, Gilles, Paul et Rémi) puis 5 autres copains sont venus nous accompagner (Camille, Jef, Serge, Michel et xx). On commence par la côte du Mont rude puis une succession de côtes par des petites routes que tous nous ne connaissons pas perpendiculaires à la route des bas de Loire. Avant Saumur, nous sommes ralenti par un cheval qui courre devant nous. Il est sellé et visiblement son cavalier a été désarçonné. Gilles roule à sa hauteur et essai de le calmer sans succès. Une voiture en sens inverse s'arrête et essai de capturer le fuyard qui fait demi-tour vers notre groupe. Lionel lui chuchote à l'oreille et enfin l'animal se calme. Que va t'on en faire. Rémi, en bon SDF (celà lui rappel quelque chose), le prend par la bride et l'emmène sur une aire extérieure à la route. Finalement une jeune demoiselle toute confuse arrive en bicyclette. "Excusez moi Monsieur mais c'est mon cheval. Je suis tombé et il s'est enfui. Merci ... Merci beaucoup de l'avoir arrêté..."

La rando continue dans une bonne ambiance vers Saumur, puis nous revenons par Milly. Là, sans doute piqué par un taon, les costauds à l'avant commencent à accélérer. Paul et Rémi demandent à calmer le jeu: 2 points en dessous SVP, allure rando cool. Martigné Briant, Thouarcé, Faye d'Anjou, Champ sur Layon... et des côtes et encore des côtes. En passant à Denée, on se sépare; Rémi et Paul vont faire une petite visite à Gérard. Les nouvelles ne sont pas trop rassurantes pour le genou de Gégé. Une intervention chirurgicale assez lourde sera peut être nécessaire.  Il va nous manquer Gégé, sa bonne humeur permanente dans notre folle expédition aurait été fortement appréciée.

Nous rentrons aux Ponts de Cé vers 13h20 avec 142Km et 1115m de D+ sur ma montre Suunto; 1095m de D+ sur mon GPS Edge 605 alors que les Garmin Edge 800 des copains donnent un D+ de 1500m. Je ne sais pas quel altimètre a raison ???.

Les candidats à Vienne-Genève ne me semblent pas en manque de Km, ils ont effectué la rando sans mollir dans les très nombreuses bosses.

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